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Course hippique sous Justinien (530)

🎬 Sous les acclamations des Verts et des Bleus, les chars filaient à toute allure autour de la spina. Les sabots résonnaient, la poussière s’élevait, et Justinien, dans sa loge impériale, suivait la course où se mêlaient passion, politique et destin de la cité.
Le soleil de midi éclaboussait de lumière les gradins de l’Hippodrome, où une foule compacte hurlait à l’unisson. Les acclamations des partisans des Verts et des Bleus montaient comme une marée, chaque camp agitant bannières et foulards aux couleurs de sa faction. Le tonnerre des sabots résonnait sur la piste de sable, soulevant des nuages de poussière. Les chars filaient à toute allure, leurs auriges crispés sur les rênes, fouettant les chevaux écumants qui contournaient la spina ornée d’obélisques et de statues.
Dans la loge impériale, l’empereur Justinien se tenait debout, drapé dans sa pourpre. À ses côtés, Théodora observait la course avec une intensité farouche. Chaque virage devenait un moment d’apnée : les chars frôlaient la collision, les roues grinçaient, et parfois l’un des concurrents s’écrasait dans un fracas de bois brisé sous les cris de la foule.
Lorsque l’aurige des Bleus prit la tête, Justinien leva la main. En un instant, la clameur redoubla, les Bleus exultant tandis que les Verts sifflaient de rage. Ce n’était pas seulement une course : c’était une bataille politique, un reflet de la ville et de ses passions. Sous la coupole du ciel, Constantinople vibrait tout entière au rythme des chevaux lancés à plein galop.
